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Sports à catégorie de poids Les sports à catégories de poids sont des activités de concentration intense, généralement de courte durée et souvent fractionnées : Efforts brefs, uniques ou répétés : gymnastes, danseurs, patineurs, jockeys, perchistes. Efforts plus longs mais répétés : sports de combat (judo, karaté, boxe...). Le maintien du poids de forme Il est à surveiller tout au long de l'année et non seulement pendant les périodes de compétition. Il est en effet dangereux de perdre du poids au dernier moment et de n'importe quelle manière. Le jeûne par exemple génère de nombreux déchets et peut provoquer des baisses soudaines d'attention et des sautes d'humeur. Pour une femme en particulier, un régime très strict peut être à l'origine de troubles des règles et même d'anorexie dans les cas extrêmes. Le sauna ou le port de vêtements imperméables entraîne une sudation très importante et une perte d'eau. Cette déshydratation ne pouvant pas être totalement et bien compensée par la prise de liquide après la pesée, correspond à une baisse de capacité physique. L'APPORT ÉNÉRGETIQUE Le taux énergétique moyen peut avoisiner les 4000 kcal par jour. Cependant les sportifs de ces catégories, surtout les femmes, ont souvent un apport énergétique inférieur à 1600 kcal. Cette ration réduite est insuffisante pour couvrir les besoins vitaminiques et minéraux et permettre une croissance harmonieuse chez l'adolescente. Chez les jeunes, il est préférable de changer de catégorie plutôt que de forcer un corps appelé à se développer à un poids trop bas, d'autant plus que plus vite on change de catégorie, plus vite on s'y adapte. La dépense énergétique puise dans les réserves glycogéniques. Un minimum de glucides est nécessaire pour permettre la restauration des réserves, éviter l'hypoglycémie et les risques qui en découlent (perte d'attention, chutes, blessures...).
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Sports de courte durée (< 2 h) Il peut s'agir de sports à efforts uniques comme la natation ou à efforts brefs mais répétés comme l'athlétisme. Tout se joue la veille ! L'élaboration des réserves de glycogène musculaire demande 10 à 12 heures. Le repas déterminant est donc l'avant-dernier qui doit contenir beaucoup de glucides complexes : pâtes, riz, semoule, pain...Cette précaution suffit à couvrir les besoins pour des exercices ne dépassant pas 1 h30- 2 h. Pour des compétitions assez brèves, la règle des 3 heures ne constitue pas un facteur déterminant à condition que le dernier repas soit frugal, à dominante glucidique et facile à digérer. S'il y a plusieurs séries éliminatoires, l'apport alimentaire entre chaque série devient obligatoire ; manger lentement demeure capital, quelque soit le temps dont on dispose. Un impératif : buvez tout au long de la journée car les pertes hydriques peuvent être importantes :dû au stress et surtout s'il fait chaud pendant les attentes entre les séries dans des salles très chauffées (piscine) Au retour de la séance, on peut prévoir une collation plus ou moins copieuse. Son volume dépendra de la durée et de l'intensité de l'effort. Les besoins du sportif Les connaissances scientifiques dans le domaine de la diététique sportive évoluent très rapidement. L'alimentation en entraînement, compétition ou récupération est aujourd'hui considérée comme un facteur déterminant de la performance. Les besoins nutritionnels d'un sportif dépendent : de la personne, de son âge, de son niveau sportif, de son sexe de la discipline pratiquée selon sa nature, sa fréquence, sa durée et son intensité. Cependant, que l'on soit amateur pratiquant une activité sportive régulière pour rester en forme ou améliorer sa condition physique, ou sportif de haut niveau cherchant à atteindre des performances de plus en plus élevées, il est toujours nécessaire d'associer : une bonne hygiène de vie : sommeil suffisant, usage modéré d'alcool et de tabac, une alimentation équilibrée adaptée en quantité et en qualité une pratique sportive régulière et sous contrôle médical. |
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